1. |
Je suis mon souffle
03:34
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S’élancer dans la vie sans prévoir
Attendre le départ
Se poser au milieu de nulle part
Se laisser émouvoir
Respirer la pluie sur les rizières
Glisser dans la lumière
Regarder au-delà des frontières
Traverser le mystère
Faire l’amour à travers les millénaires
Faire un grand détour entre ciel et terre
Abandonner mes pas
Au large de moi
Dévoiler mon âme à la belle étoile
Refaire mes repères
Fermer les paupières
Me laisser porter par la nouveauté
Rêver
Se remplir d’horizons et d’histoires
Croiser le hasard
S’enivrer dans les parfums du soir
Flâner dans sa mémoire
Faire l’amour à travers les millénaires
Faire un grand détour entre ciel et terre
Abandonner mes pas
Au large de moi
Dévoiler mon âme à la belle étoile
Refaire mes repères
Fermer les paupières
Me laisser porter par la nouveauté
Le soleil doré dessine la beauté Que la vie me touche
Et je suivrai mon souffle
Et je suivrai mon souffle.
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2. |
Nuit de décembre
03:31
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Nuit de décembre
Cloîtrés, déchirés
En dehors du monde
Le sort flambe dans nos ventres chauds
Je cueille sur tes lèvres
Des empreintes immortelles
Il fut un jour de printemps
Où tu m’invitas dans tes bras
Mes yeux regardent tes yeux me regarder
Remplis d’avoir aimé
D’avoir vécu
De ce qui n’est plus
De ce qui reste et qui s’en va
Dans le frimas
Le jour se lève entre nos corps
Dans l’aube blanche
Tes pas tracent la naissance
De la vie sans toi
Mes yeux regardent tes yeux me regarder
Sans jamais oublier
Ce qu’on a vécu
Tout ce qui n’est plus
Tout ce qui reste et qui s’en va
Nue comme le vent
Dans l’océan de nos plaisirs perdus
Yeux mi-clos, peau à peau
Faire une fugue avec toi
Je te sens
Ton mirage si rassurant
Se déploie dans ma nuit
Dans l’infini de ma vie
Je m’endors avec toi
Quelque part où que tu sois
Vivre dans ce qui ne reviendra pas.
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3. |
Demain dès l'aube
04:55
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Demain, dès l’aube,
à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer
loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au-dehors,
sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé,
les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert
et de bruyère en fleur.
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4. |
Légère comme une plume
03:57
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La tristesse m’a brisée
Je suis si lasse et fatiguée
Toujours être à la hauteur
L’horizon trompeur
Mettre une fin à tous ces leurres
Me séparer de ma douleur
Ne plus compter les heures
Me reposer au fond d’une fleur
J’aimerais tenir
Mon cœur au bout d’un fil
Voltiger, me déposer sur la lune
N’être qu’un murmure
N’être qu’un battement de cil
Être légère comme une plume
Frêle coup d’éventail
Moment aérien
N’être plus rien
Où que j’aille
J’aimerais tenir
Mon cœur au bout d’un fil
Voltiger, me déposer sur la lune
Être légère comme une plume.
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5. |
Promenade au mois de mai
04:38
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On traîne sans but dans le vertige
Je ne t’écoute plus
Je meurs de t’embrasser
Je sens l’ivresse me traverser
Tu m’effleures d’une pensée
L’air songeur
Arrête-toi un instant
Et enlace le diable qui t’attend
Une envie folle jette le trouble dans mon cœur
Prends-moi et laisse tomber les fleurs
Enlève-moi, emporte-moi sans retour
Dérobe-moi au déclin du jour
Auras-tu l’audace
Céderas-tu au délice
Oublie-toi maintenant
Dans l’eau douce d’une rivière de diamants
Une envie folle jette le trouble dans mon cœur
Prends-moi et laisse tomber les fleurs
Enlève-moi, emporte-moi sans retour
Dérobe-moi au déclin du jour
L’ardeur me dévore
Sème la fougue sur mon chemin
Que ce désir qui mord
Transporte nos corps
Que ton cœur brûle entre mes doigts
Tu ne marches plus, tu me serres
tout contre toi
Le reste du monde n’existe plus
Sur ma bouche
Tu fais durer
Un baiser.
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6. |
La nuit de son voile
04:54
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La nuit de son voile est venue
Fermer tes paupières
Lourd est le poids du sanglot
Tremblant sur le seuil les mots
Retenus en moi
N’ont pas osé défaire le silence
Maman es-tu là?
Cette petite lueur est-ce toi?
Souvent dans mes rêves
Je me parle de toi
Le temps s’est sauvé sans rien dire
Quelque part en moi
Si fort est ton sourire
La maison repose immobile
Dans son grand manteau
De souvenirs si doux
Maman es-tu là?
Cette petite lueur est-ce toi?
Souvent dans mes rêves
Je te vois
Maman es-tu là?
Cette petite lueur est-ce toi?
Souvent dans mes rêves
Je me parle de toi
Je prends mes enfants dans mes bras
L’amour est si grand
La vie c’est si troublant
À toutes les heures, chaque jour
Le bleu de tes yeux
Toujours en moi demeure.
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7. |
Dans son abri de carton
05:07
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Dans son abri de carton
Elle rêve qu’on lui chante une chanson
Elle se fabrique des ailes de papier
Elle rêve tous les soirs de s’envoler
Elle rêve d’une grande échelle
De neige sous le soleil
Elle rêve qu’elle est belle
Elle s’invente une autre vie
Où elle joue et elle danse
Heureuse sous la pluie
Elle traîne le soir dans les rues
Son corps ne lui appartient plus
Sans dignité, abandonnée
Elle rêve qu’elle dort à poings fermés
Privée d’innocence
Elle rêve à l’enfance
De connaître la délivrance
De partir ailleurs
D’un peu de douceur
Et rattraper le bonheur
Elle voyage dans son coeur
Elle rêve de retrouver sa sœur
Du haut de ses onze ans
Déjà elle n’est plus une enfant
Elle rêve et espère...
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8. |
Semer des rêves
04:36
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Papillons dans le cœur
On s’allonge dans les songes
Nos pensées planent dans la nuit
On survole l’infini
Une porte dans le bleu
Nos regards s’étoilent, amoureux
On sème des rêves
Brin de folie
On touche le ciel le cœur de la vie
À notre insu le temps amasse nos fantaisies
Les jours heureux
Sourds à l’appel du jour
Nos rêves blottis dans l’amour
Dans les bras du sommeil
Lentement on se réveille
Une porte dans l’azur
Nos regards s’étoilent et murmurent
On sème des rêves
Brin de folie
On touche le ciel le cœur de la vie
À notre insu le temps amasse nos fantaisies
Les jours heureux
Dans la magie du matin
Nos rêves s’évadent main dans la main
Ils caressent nos lendemains
Dans la magie du matin
Nos rêves s’évadent main dans la main
Ils caressent nos lendemains.
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9. |
Le désert
05:30
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Ce soir
J’irai rencontrer le désert
Ce soir
Je m’élancerai dans l’univers
Je marche lentement
Je prends le temps
Devant moi
Tout est nu
Tout est vide absolu
Autour de moi
L’absence
Autour de moi
Le silence
Tout autour de moi
La tranquillité
La liberté
Des traces de vérité
Ce soir
J’irai toucher à l’univers
Ce soir
J’avancerai nez à nez avec le désert
Tracer son chemin
Minuscule dans l’immensité
Se faufiler dans la beauté
Pure et intouchée
Découvrir en soi
Une violence insoupçonnée
S’arrêter
Atteindre en soi
Son âme blessée
Et pleurer
Pleurer
Pleurer
Pleurer
Toute ma vie
Je me suis mise à l’abri
Mais cette nuit
Plus de tourment
Plus de parois ni paravent
Pas de course
Pas de fuite
Seulement la grande ourse
Pour me guider vers la suite
Toute ma nuit
J’ai traversé le désert
Je me suis heurtée
Au silence de la terre. J’ai puisé au fond de moi
Les forces de l’univers
Complètement nue
J’ai fait le vide absolu
Et alors j’ai revécu.
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10. |
J'attends l'orée
04:22
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Je pleure dans le matin sombre et frileux
Dehors c’est l’automne et il pleut
J’ai perdu ma trace, je n’ai plus de repère
Mon cœur est rempli de chimère.
Reste là
Près de moi
Réchauffe-moi dans ta lumière
Malgré ta douceur, je n’arrive plus à aimer
L’entaille n’est pas encore refermée
Sans refuge, mon bonheur n’a plus de visage
Au fond de moi tout dort même la rage
Mon corps est une enclume
Un flacon d’amertume
Je prie pour que l’amour revienne
Que mon âme se raccroche à la tienne
Reste-là
Que je sois
Avec toi dans la lumière
Que ta vie me berce à nouveau
Qu’elle me renvoie un écho.
Oublier tous les ravages
Que la mort a laissé sur son passage
J’attends que le vent vienne déposer
Un cristal dans mon regard
J’attends l’orée
Je pleure dans le matin sombre et frileux
Dehors c’est l’automne et il pleut.
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11. |
Petit être
03:28
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Petit être
Mille fenêtres
Sur la dune
Dans la clarté de la lune
Ton œil s’anime
Grand voyageur
Une histoire
Se tisse de l’intérieur
Dans la grandeur
De cet instant
Valse l’indicible lenteur
Défiant le temps
L’éclat du présent
Se cristallise
Dans les replis de ton cœur
Défiant l’éphémère
Ta main glisse
Sur le sable
Tu murmures
Ça c’est un beau moment.
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